Vers des organisations de la société civile plus indépendantes ?

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  • Nathalie Ernoult

    Nathalie Ernoult

    Chercheuse à l’IRIS

  • Clarisse Loe Loumou

    Clarisse Loe Loumou

    Pédiatre, médecin de la parentalité et militante pour l’accès aux soins de la santé

À quelques exceptions près [1], la part de financements publics [2] des organisations non gouvernementales (ONG) internationales représente entre 60 et 80 % de leur budget total [3]. Les organisations de la société civile (OSC) [4] d’Afrique francophone subsaharienne dépendent quasi exclusivement de financements publics directs – bailleurs, organisations multilatérales ou philanthropes – ou indirects – via les ONG internationales [5] –, leur part de fonds propres est dérisoire et le financement de leur propre gouvernement quasi inexistant. Dans un flux descendant, les bailleurs de fonds imposent aux organisations leurs thèmes et leurs stratégies, et peu de place est laissée à la consultation et la définition de stratégies à partir des acteurs locaux. Selon les contextes, les organisations sont aussi observées de près par leur gouvernement et ont dû apprendre à naviguer avec prudence pour continuer à survivre. Au-delà des dimensions de politique

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