Un bilan des islamistes au pouvoir : religion et politique à l’épreuve des soulèvements arabes

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  • François Burgat

    François Burgat

    Directeur de recherche émérite au CNRS – Institut de recherches et d’études sur les mondes arabes et musulmans (IREMAM).

Dresser un bilan réaliste du passage des formations se réclamant de l’islam politique par la case du pouvoir, en Tunisie et en Égypte – après la Palestine, l’Iran, la Turquie, ou le Maroc –, ou seulement par celle de la participation à un gouvernement – au Liban ou en Irak – exige des précautions méthodologiques comparables à celles qui demeurent de mise lorsque l’on aborde la longue séquence de leur trajectoire oppositionnelle précédente. Dans une atmosphère médiatique très passionnée, des concepts imprécis et des approches essentialisantes échouent souvent à rendre compte du rôle présent et à venir de ces composantes centrales de la scène politique méditerranéenne. Or ce rôle ne peut être pleinement compris que si l’on considère aussi qu’il s’inscrit dans des situations diverses et changeantes, et surtout dans des rivalités bien plus profanes et politiques que théologiques ou existentielles. Il importe donc de lire l’action de ces fo

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