Transition énergétique : une nécessaire intégration des impacts environnementaux de l’industrie minière

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  • Aurore Stéphant

    Aurore Stéphant

    Ingénieure géologue minier, spécialisée dans les risques environnementaux et sanitaires des filières minérales et co-fondatrice de l’association SystExt.

Par nécessité, l’industrie minière est énergivore. Elle représente 4 à 8 % de la consommation totale d’énergie dans le monde, et un pourcentage similaire des émissions de dioxyde de carbone (CO2) liées aux combustibles fossiles [1]. Il est attendu que les opérations d’extraction du minerai – dynamitage, excavation, chargement et transport associé – requièrent d’importantes quantités d’énergie, principalement sous forme de combustibles fossiles. Cependant, il ne s’agit pas du principal poste de dépense énergétique d’une mine. En effet, l’étape de comminution – c’est-à-dire le concassage et le broyage du minerai qui initient son traitement – représente à elle seule jusqu’à 80 % de la consommation énergétique d’un site minier industriel [2]. De façon générale, toutes les étapes de traitement du minerai qui suivent l’extraction – minéralurgie [3], métallurgie [4] puis raffinage [5] – sont à l’origine de la

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