Routes d’échanges Chine-Europe : émergence du corridor transcaspien et enjeux pour l’Union européenne

18 min. de lecture

  • Jean-Paul Larçon

    Jean-Paul Larçon

    Professeur émérite en stratégie internationale à HEC Paris.

  • Corinne Vadcar

    Corinne Vadcar

    Analyste senior commerce international.

Avec la guerre en Ukraine et le contournement du territoire russe consécutif aux sanctions économiques, la principale route d’échanges eurasiatique s’est déplacée du corridor Nord, allant de la Chine à l’Allemagne – via le Kazakhstan, la Russie, le Bélarus et la Pologne –, au corridor central, allant de la Chine à l’Europe orientale – via le Kazakhstan, l’Azerbaïdjan et la Géorgie. En empruntant le corridor transcaspien, c’est-à-dire l’itinéraire multimodal offert par la mer Caspienne entre les ports d’Aktau (Kazakhstan) et de Bakou (Azerbaïdjan) et la Turquie, ce Middle Corridor constitue le trajet le plus court entre l’Asie et l’Europe et, sans doute, le plus ancien. Un train de marchandises parcourt ainsi 7 000 kilomètres en douze jours au lieu de 10 000 kilomètres en quinze jours par le corridor Nord via la Russie, dont il ne représente pourtant, en 2022, que 5 % du potentiel de capacité de transit. Pour les pays du Caucase du Sud

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