Recherche, localisation, bénéficiaires : imaginer les modèles, dynamiques et voies de l’aide internationale

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  • Moumouni Kinda

    Moumouni Kinda

    Directeur général d’ALIMA (The Alliance for International Medical Action)

  • Fatou Élise Ba

    Fatou Élise Ba

    Chercheuse à l’IRIS, responsable du Programme Humanitaire et Développement

  • Jean-François Corty

    Jean-François Corty

    Chercheur associé à l’IRIS, responsable des Rendez-vous de l’humanitaire

  • Marc Verzeroli

    Marc Verzeroli

    Responsable d’édition à l’IRIS, Rédacteur en chef de La Revue internationale et stratégique

Fatou Élise Ba, Jean-François Corty et Marc Verzeroli – Pourriez-vous revenir sur les raisons qui ont présidé à la création d’ALIMA en 2009 ? › MOUMOUNI KINDA – ALIMA existe depuis maintenant quinze ans. L’organisation a été créée à la suite d’un constat d’humanitaires expérimentés, pour la plupart issus de Médecins sans frontières, que le principal centre de décision humanitaire était évidemment l’Europe, avec donc une envie de faire davantage participer aux décisions les humanitaires des pays dans lesquels l’aide était délivrée. L’ambition était également de faire davantage participer les bénéficiaires. Le siège opérationnel a été rapidement mis en place à Dakar pour se rapprocher physiquement des terrains d’intervention, dont le premier a été le Niger. Quels sont les principes d’action, les missions sociales qui distinguent ALIMA des autres associations humanitaires ? Qu

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