Que peuvent les États et les organisations internationales face aux GAFA ?/Par Bruno Alomar

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  • Bruno Alomar

    Bruno Alomar

    Économiste, ancien haut fonctionnaire à la direction générale de la Concurrence de la Commission européenne, auditeur de la 68e session « politique de défense » de l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) et de la 25e promotion de l’École de Guerre, et auteur de Grandes questions européennes (Armand Colin, 4e édition, 2017).

Les géants de la donnée, souvent regroupés sous l’acronyme GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon) [1], focalisent de plus en plus l’attention des analystes économiques, des utilisateurs et des gouvernants. Entreprises au succès exceptionnel – toutes font partie du classement Fortune des 500 plus grandes firmes mondiales –, elles se sont lancées depuis quelques années dans une série d’achats de startups innovantes, dans des domaines aussi variés que l’intelligence artificielle, les villes intelligentes, les voitures autonomes, etc. Leurs capacités d’investissements en recherche et développement dépassent le plus souvent celles des États, à tel point qu’elles deviennent les lieux de travail les plus attractifs à l’échelle mondiale, créant des cultures d’entreprises qui leur sont propres et irriguent l’ensemble de la planète. Certains n’hésitent pas d’ailleurs à les comparer à des États, voire, dans une vision maximaliste, à les décréte

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