Que peut faire un État au sein des organisations sportives internationales ? /Par Jean Lévy

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  • Jean Lévy

    Jean Lévy

    Ancien ambassadeur de France, ancien ambassadeur pour le Sport (2013-2015) et ancien conseiller aux affaires internationales de la Fédération internationale de l’automobile (FIA).

  • Carole Gomez

    Carole Gomez

    Chercheuse associée à l’IRIS

  • Marc Verzeroli

    Marc Verzeroli

    Responsable d’édition à l’IRIS, Rédacteur en chef de La Revue internationale et stratégique

Carole Gomez et Marc Verzeroli – En novembre 2013, vous êtes devenu le premier ambassadeur français pour le Sport. Quelles sont les raisons ayant présidé à la création d’un tel poste ?Jean Lévy – Tout d’abord, je tiens à dire que le sport est pour moi quelque chose de fondamental. Non seulement le monde est devenu un stade planétaire, mais le sport a aussi des dimensions politiques, diplomatiques, économiques, relatives aux modes de vie, à la mode, au développement technologique, etc.Le sport a donc des dimensions très importantes, d’autant que, pour moi – je copie ici Nelson Mandela –, le sport, c’est la paix. À ce titre, il est un instrument de coopération et de solidarité, y compris financière, qui devrait être davantage utilisé.La diplomatie française – qui doit utiliser tous les leviers à un moment où la puissance moyenne que nous sommes devient chaque jour de plus en plus une puissance d’influence – ne peut plus se permettre de laisser

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