Prime française à la stabilité politique en Afrique plutôt qu’à la démocratie

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  • Antoine Glaser

    Antoine Glaser

    Journaliste. Dernier ouvrage paru : Le piège africain de Macron, avec Pascal Airault (Fayard, 2021).

En Afrique aussi, la France a connu sa période des « Trente Glorieuses ». Des indépendances des années 1960 jusqu’à la fin de la guerre froide, au tournant des années 1990, pas un criquet ne stridulait dans les anciennes colonies sans que le téléphone ne sursaute au 2, rue de l’Élysée, dans le bureau de Jacques Foccart, le secrétaire général aux Affaires africaines et malgaches. Tout était sous contrôle dans le pré carré d’Afrique subsaharienne au moment où la « métropole » perdait l’Algérie et ses ressources énergétiques. Le système intégré de la France en Afrique (politique, militaire, financier, économique, etc.) mis en place au sein de ce qui se voulait une « communauté de destin » entre l’ancienne métropole et ses anciennes colonies, laissait en effet peu de marge de manœuvre aux dirigeants de ces pays nouvellement « indépendants ». D’autant que la plupart d’entre eux avaient été cooptés

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