Partenariat local et localisation de l’aide, un rééquilibrage des rapports de force ?

« L’aide au développement – souvent appelée aide publique au développement (APD) – est l’ensemble des financements apportés par les acteurs publics des pays les plus favorisés pour améliorer les conditions de vie dans les pays moins favorisés », peut-on lire sur le site de l’Agence française de développement (AFD) [1]. Il s’agirait de « dons ou de prêts à taux avantageux visant à financer des programmes d’amélioration de l’accès à l’eau potable, aux soins, à l’électricité, à l’école, à des logements décents, ou encore à un environnement préservé » qui s’élevaient à 211 milliards de dollars en 2022, soit 0,37 % du revenu national brut (RNB) combiné des États membres du Comité d’aide au développement (CAD) de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) [2]. Elle ne constitue toutefois pas la seule forme d’aide internationale. En effet, l’APD ne comptabilise que l’aide