« On dort sur les morts. La nuit, parfois, on les entend parler » : l’innocence d’une petite fille face aux drames que son pays, le Cambodge, a connus et avec lesquels il doit apprendre à se reconstruire. Cette omniprésence des morts s’invite dans le travail de mémoire, si difficile, que tentent d’engager avec pudeur et respect le cinéaste Rithy Panh, notamment connu et reconnu pour son documentaire « S21, la machine de mort khmère rouge » (2003), et l’écrivain Christophe Bataille, qui l’accompagne dans ses recherches depuis plusieurs années. Après le remarquable L’élimination, publié en 2011 (Grasset), les deux auteurs reviennent sur les crimes perpétrés par les Khmers rouges, dans un texte chargé d’émotion qui confronte le monde des vivants à celui des morts, deux sphères en cohabitation depuis plus de quarante ans au Cambodge. Cette fois, les personnes rencontrées ne sont pas forcément les bourreaux, comme le responsable de la prison S21, D
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