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Sortie d’un demi-siècle de régime totalitaire et opaque, la Birmanie reste confrontée à de multiples défis qui mettent en exergue la fragilité de ses institutions et d’un système démocratique qui n’est pas encore consolidé. En dépit des promesses de développement portées par l’ouverture aux investissements étrangers, ce pays reste l’un des plus pauvres de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean) et accuse un retard considérable dans les infrastructures, tandis que la société reste globalement très rurale et que le produit intérieur brut (PIB) par habitant y est l’un des plus faibles de la région. Sur le terrain de la sécurité, les conflits interethniques, qui ont fortement divisé le pouvoir central et des groupes tels que les Shan, les Chin, les Kachin, les Wa ou les Karen, ont été abordés de front par le gouvernement installé après l’élection de 2015, notamment autour d’un Congrès national des minorités, mais les résulta

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