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Le déclenchement de la guerre en Ukraine a, dit-on, rebattu les cartes de la géopolitique en consacrant l’avènement d’un « nouvel ordre mondial ». Cette notion demeure en réalité confuse tant elle continue de se (dé)construire chaque jour. Penser le monde contemporain apparaît comme le devoir impossible du chercheur, Sisyphe des temps modernes, contraint d’assembler les pièces d’un puzzle qui se renouvèle sans cesse au gré des soubresauts de l’Histoire. D’ailleurs, la fin de la guerre froide n’annonçait-elle pas la fin de l’Histoire ? Les faits, têtus, ont contredit cette lecture. La démocratie occidentale est battue en brèche par le développement de mouvements populistes et peine à s’exporter face à la résilience des régimes autoritaires. L’éclatement de la guerre en Europe ne semble donc pas constituer une rupture, bien plutôt une confirmation de ce nouveau (dés)ordre mondial. Elle tend à conforter la légitimité des régimes autorita

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