Naviguer la Terre à l’âge de l’anthropocène : quels enjeux climatiques et énergétiques à horizon 2030 ?

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  • François Gemenne

    François Gemenne

    Chercheur du FNRS à l’Université de Liège, enseignant à Sciences Po et à IRIS Sup’, co-directeur de l’Observatoire Climat et Défense à l’IRIS

  • Marc Verzeroli

    Marc Verzeroli

    Responsable d’édition à l’IRIS, Rédacteur en chef de La Revue internationale et stratégique

Marc Verzeroli – Vous mettez en avant une double lecture, géologique et politique, du concept d’anthropocène. Pourriez-vous préciser ce que vous entendez par là ? FRANÇOIS GEMENNE – Commençons tout d’abord par la lecture géologique, qui est au fond la lecture classique de l’anthropocène comme nouvelle période géologique. L’anthropocène, littéralement « l’âge des humains », se caractérise, selon les géologues, par le fait que les humains sont désormais devenus les principales forces de transformation de la planète. En d’autres termes, il est possible de voir la marque de l’empreinte humaine dans les couches sédimentaires de la Terre. Il s’agit donc d’un événement qui vise à nous faire sortir de l’holocène, lui-même ayant été marqué par la sédentarisation, pour entrer dans cette période nouvelle. Il y a encore des débats parmi les géologues, notamment sur le fait de savoir quand il faut précisément faire débuter l’anthropocÃ

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