L’Indo-Pacifique, des visions plurielles entre convergences et dissonances

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  • Marianne Péron-Doise

    Marianne Péron-Doise

    Chercheuse associée à l’IRIS, directrice de l’Observatoire géopolitique de l’Indo-Pacifique.

  • Éric Mottet

    Éric Mottet

    Directeur de recherche à l’IRIS, co-directeur de l’Observatoire géopolitique de l’Indo-Pacifique

  • Barthélémy Courmont

    Barthélémy Courmont

    Directeur de recherche à l’IRIS, responsable du Programme Asie-Pacifique

Introduction

Espace aux contours assez mal définis et sujets à diverses interprétations de la part des acteurs qui y accolent des stratégies, l’Indo-Pacifique s’est imposé au cours de la dernière décennie comme un enjeu majeur des relations internationales. Après le Japon, l’Australie et l’Inde, les États-Unis se sont exprimés pour la première fois en 2017 sur une stratégie Indo-Pacifique, avant d’être suivis par la France, plusieurs États européens – ainsi que l’Union européenne (UE) – et d’autres pays comme la Corée du Sud et, plus récemment, le Canada. Si l’Indo-Pacifique possède une signification géographique et désigne un vaste espace à dominante maritime couvrant les océans Indien et Pacifique, ses frontières restent floues, entre l’Afrique de l’Est et le continent américain. En revanche, l’Asie du Sud-Est et son cœur maritime, la mer de Chine méridionale, focalisent l’attention et en composent la « centralité stratégique ». Ce

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