Les sportifs sont-ils les premiers citoyens universels ou les derniers patriotes ? Une étude sur l’identité des athlètes

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  • Loïc Ravenel

    Loïc Ravenel

    Géographe, maître de conférences HDR de l’université de Franche-Comté, détaché à l’Observatoire du football du Centre international d’étude du sport de l’université de Neuchâtel en Suisse Centre International d’étude du sport, université de Neuchâtel, Suisse Avenue DuPeyrou 1, 2000 Neuchâtel Suisse.

Yannick Noah ou Zinedine Zidane ont longtemps figuré parmi les personnalités préférées des Français, et l’un comme l’autre incarnaient l’itinéraire d’hommes et de sportifs en partie détachés de leur territoire national d’origine. Tous deux ont parcouru le monde, résidé à l’étranger et continuent d’être les ambassadeurs d’organismes internationaux. Ils personnifient le type même de l’individu mondialisé, aux origines et cultures plurielles, vivant dans un village global. À l’heure d’Internet et des réseaux sociaux, ces sportifs disposent d’admirateurs partout sur la planète, du petit village indonésien aux grandes métropoles d’Amérique du Nord. Autre génération, mi-2018, Cristiano Ronaldo était le plus suivi des sportifs en activité avec 322 millions de followers, soit une population bien supérieure à celle de son pays d’origine, le Portugal. Il devançait le Brésilien Neymar (194 millions) et l’Argentin Lionel Messi (181 millio

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