Les paradis fiscaux : de la corruption au développement

18 min. de lecture

  • Éric Vernier

    Éric Vernier

    Chercheur associé à l’IRIS

  • L’Hocine Houanti

    L’Hocine Houanti

    L’Hocine Houanti est professeur associé en économie, RSE et développement durable à l’EM Normandie Business School & Métis Lab, Paris, France. Il est titulaire d’un Doctorat en sciences économiques.

  • Matthieu Chevallier

    Matthieu Chevallier

    Responsable communication et chargé de mission ODD à la Communauté de communes Ardennes Thiérache, diplômé de la formation Manager de programmes internationaux – Humanitaire et développement (IRIS Sup’).

En dépit de richesses naturelles incomparables, et malgré une croissance forte au cours des dernières décennies et une aide internationale constante, le taux de pauvreté sur le continent africain demeure le plus élevé au monde. Environ 41 % de la population d’Afrique subsaharienne vit ainsi en dessous du seuil de pauvreté [1]. Les gouvernements sont pointés du doigt par la société civile, les organisations non gouvernementales et internationales les accusant de corruption. Transparency International, par exemple, classe les pays africains parmi les derniers selon son indice de perception de la corruption [2]. Une situation corroborée par les entreprises multinationales opérant dans les pays du Sud, qui assurent subir un système de corruption des gouvernements contre lequel elles ne peuvent rien, soucieuses de respecter la souveraineté des États. Loïk Le Floch-Prigent, ancien président-directeur général d’Elf Aquitaine, répétait lors d’un entretien accor

Cet article est réservé aux abonné·e·s

Abonnez-vous à la RIS

Porem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Etiam eu turpis molestie, dictum est a, mattis tellus. Sed dignissim, metus nec fringilla dorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit.

CAIRN.info