Les outils de la diplomatie culturelle et d’influence : analyse comparatiste France-Allemagne

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  • Claire Demesmay

    Claire Demesmay

    Cheffe du Bureau « formation interculturelle » à l’Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ).

En remettant en question l’idée d’une coexistence pacifique durable en Europe, la guerre d’agression russe en Ukraine n’a pas seulement rappelé l’importance des instruments traditionnels de la politique de sécurité et de défense, que sont la puissance militaire et une pensée stratégique poussée. Elle a aussi confirmé une tendance à l’œuvre depuis plusieurs années, à savoir le rôle du soft power pour le positionnement des États dans la géopolitique mondiale. Ce concept, certes de nature « floue et imprécise » [1], renvoie à l’idée d’une influence diplomatique liée à l’« aptitude [d’un pays] à séduire » [2], à inciter et à convaincre, ou encore à être apprécié, voire à se « faire des amis » [3], et plus largement à tisser des alliances. Comme l’a démontré Joseph Nye [4], à l’origine du concept, la société civile joue un rôle-clé dans le déploiement du soft power, qu’elle soit représentée par des acteu

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