Le territoire et ses acteurs, fragile pilier de la transition énergétique française/ Par Esther Bailleul

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  • Esther Bailleul

    Esther Bailleul

    Responsable de projets au CLER – Réseau pour la transition énergétique.

Conceptualisée pour la première fois en Allemagne dans les années 1970, la transition énergétique (Energiewende) constitue alors une des premières propositions d’alternative globale, formulée par le mouvement antinucléaire, et soutenue tant par les organisations environnementales que par les conservateurs. Le terme apparaît dans une étude de l’Institut allemand d’écologie appliquée en 1980 et désigne un processus de transformation sociétale consistant à passer d’un système énergivore basé majoritairement sur des énergies fossiles et fissiles limitées, à un système énergétique moins consommateur basé sur les énergies renouvelables (ENR). Avant d’entrer dans la loi française en 2015 [1], la notion a été popularisée par l’association négaWatt, dont l’approche se fonde sur trois étapes : prioriser les besoins énergétiques (sobriété), réduire la quantité d’énergie nécessaire pour satisfaire un même besoin (efficacité) et privilég

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