Le Saint-Siège et la guerre en Ukraine : retour sur les échecs de la diplomatie pontificale

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  • François Mabille

    François Mabille

    Directeur de l’Observatoire géopolitique du religieux, chercheur associé à l’IRIS

Le Saint-Siège est un acteur original et singulier sur la scène internationale. Doté d’un territoire minuscule et symbolique, signe tangible de sa souveraineté, il est le seul acteur religieux de nature à la fois supranationale et transnationale reconnu par la plupart des États et également membre de nombreuses institutions internationales. Acteur religieux à dimension éthicopolitique, il a placé la paix au cœur de sa politique internationale, tout au long du XXe siècle, cette prétention dont les historiens ont montré comment elle s’inscrivait néanmoins dans le cadre de préférences politiques et non dénuées d’intérêts partisans. Si Benoît XVI naguère manifestait peu d’intérêt pour la dimension internationale de sa pastorale, tel n’est pas le cas de son successeur, le pape François. L’on se souvient que ce dernier a reçu les responsables palestiniens et israéliens dans la cité du Vatican dès le début de son pontificat.

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