Le retour de la rareté

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  • Sylvie Matelly

    Sylvie Matelly

    Ancien.ne chercheur.se à l'IRIS

« La globalisation a permis d’accroître le niveau de vie de millions de personnes à travers le monde, mais l’amplification des raretés qui en découle pourrait en faire la victime de son propre succès » [1], constatait en 2010 Alex Evans, professeur et spécialiste du développement durable au Center on International Cooperation de l’Université de New York. Il expliquait alors qu’il apparaissait indispensable de repenser ce concept de globalisation, car il constituait un facteur déterminant des évolutions à l’œuvre et à venir. C’est de ce questionnement sur le retour de la rareté que naît l’idée de cet article, dont l’argument principal est de questionner la déglobalisation non pas tant comme un ralentissement des échanges internationaux mais comme une conséquence de la fin de l’abondance permise par la mondialisation, fin de l’abondance matérialisée par un retour de la rareté, définie comme la disposition des biens, services et ressour

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