L’autonomie stratégique européenne, nouveau projet commun ?

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  • Maxime Lefebvre

    Maxime Lefebvre

    Diplomate, professeur associé à ESCP Business School (France).

  • Edouard Simon

    Edouard Simon

    Ancien.ne chercheur.se à l'IRIS

En septembre 2020, lors d’un événement organisé par le think tank bruxellois Bruegel, le président du Conseil européen, le Belge Charles Michel, prononçait un discours intitulé « L’autonomie stratégique européenne est l’objectif de notre génération » [2]. Quelle singulière évolution pour un concept apparu relativement récemment au détour d’une phrase des conclusions du Conseil européen [3]. Car, dans les mots de Charles Michel, en devenant l’objectif de l’Union pour les vingt ou trente prochaines années, l’autonomie stratégique donne un nouvel élan au projet européen. Il est vrai que l’Union européenne (UE) vit depuis le milieu des années 2000, après l’introduction de la monnaie unique et après la grande réunification du continent européen, une crise de projet, qui a même pu confiner à la crise existentielle, au lendemain du vote en faveur du Brexit. L’autonomie stratégique serait ainsi cette nouvelle frontière du projet europé

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