L’aide internationale et l’influence néolibérale : sur l’intersectionnalité

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  • Bertrand Bréqueville

    Bertrand Bréqueville

    Chargé de recrutement chez Médecins du Monde.

L’action humanitaire conventionnelle – celle dont les missions reposent sur les principes d’indépendance, de neutralité, d’impartialité et d’humanité – occupe une place prépondérante dans l’écosystème de l’aide internationale prise au sens le plus large possible. S’efforçant en premier lieu de couvrir des besoins dûment identifiés, la plupart des organisations non gouvernementales (ONG) humanitaires se préoccupent finalement assez peu de transformation sociale. Force est de constater qu’elles échouent à voir la responsabilité du capitalisme néolibéral dans la survenue d’un grand nombre de situations auxquelles elles essaient de répondre tant bien que mal. Il leur est souvent plus confortable de réduire l’action humanitaire à des technicalités de mise en œuvre, supposément gages de sérieux et de professionnalisme, mais dont elles ne perçoivent pas toujours l’insertion dans la rationalité néolibérale. Des filets de sécurité à l’e

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