L’aide internationale et le soft power religieux : le cas des megachurches africaines

13 min. de lecture

  • Sébastien Fath

    Sébastien Fath

    Chargé de recherche au CNRS (Groupe Sociétés Religions Laïcités).

Les megachurches africaines sont des « églises providence » qui dispensent leurs « surplus sacrés » [1] dans des sociétés où l’État redistributeur n’est pas toujours au rendez-vous. De ce fait, elles constituent des relais humanitaires, quand elles ne sont pas vectrices d’influence politique. Rappeler l’originalité du modèle de la megachurch, en plein essor depuis cinquante ans permet de comprendre, en terrain africain, la puissance contemporaine de ces églises parfois colossales. Elles sont emblématiques d’un monde où se combinent une poursuite différenciée de la sécularisation et des recompositions religieuses sous le signe de l’association volontaire, mais aussi de la polarisation [2]. Entre aide humanitaire, prosélytisme et force de frappe convoitée, ces églises géantes sont en première ligne des transformations de la géopolitique religieuse en Afrique subsaharienne. Maîtriser les codes de ces vecteurs de soft power relig

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