L’Agence mondiale antidopage dans la tourmente de l’affaire russe : quel avenir pour un modèle de gouvernance hybride ? / Julie Demeslay et Patrick Trabal

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  • Julie Demeslay

    Julie Demeslay

    Maître de conférences en Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives, Sociologue du sport Université Paris-Nanterre (ISP – UMR 7220)

  • Patrick Trabal

    Patrick Trabal

    Professeur à l’Université Paris Nanterre (Institut des Sciences sociales du Politique, ISP, UMR 7220).

Depuis près d’une dizaine d’années, la Fédération de Russie est accusée d’avoir organisé un dopage d’État. Décrits dans un premier temps comme un grand scandale de dopage, nombre de commentateurs ont ensuite qualifié ces faits comme relevant d’une affaire de plus grande ampleur. La communauté antidopage l’évoque désormais sous l’expression « cas russe ». Plutôt que de rappeler ces faits de façon chronologique, il importe de souligner les enjeux de ces qualifications. À la suite d’Élisabeth Claverie sur l’analyse des formes d’indignation [1], la distinction entre le scandale et l’affaire permet d’examiner une partie de l’activité des protagonistes. Certes, dans les deux cas, il s’agit bien de la transgression d’une norme. Mais si la reconnaissance de la faute et la rapidité du jugement renforcent l’institution et l’ordre moral qu’elle porte s’agissant du scandale, le basculement dans l’affaire s’accompagne de cont

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