La ville comme utopie ou comme cauchemar : de Le Corbusier à Zuckerland/Entretien avec Olivier Barancy

22 min. de lecture

  • Olivier Barancy

    Olivier Barancy

    Architecte, auteur de Misère de l’espace moderne. La production de Le Corbusier et ses conséquences (Agone, 2017).

  • Fabien Carlet

    Fabien Carlet

  • Marc Verzeroli

    Marc Verzeroli

    Responsable d’édition à l’IRIS, Rédacteur en chef de La Revue internationale et stratégique

Fabien Carlet et Marc Verzeroli – Vous avez publié, en 2017, Misère de l’espace moderne. Pourquoi avoir choisi de consacrer un ouvrage à la production de Le Corbusier et ses conséquences ?Olivier Barancy – C’est une envie très ancienne qui date de la fin de mes études d’architecte, que j’ai effectuées entre 1978 et 1984. Le Corbusier était alors un nom que l’on nous serinait, d’autant qu’il y avait dans mon école un courant « néo-corbuséen », notamment incarné par Henri Ciriani. Le Corbusier était donc une référence obligatoire. Pour ma part, je le découvrais, et j’ai eu assez vite un certain manque de goût pour l’architecte.Puis, à l’approche du cinquantenaire de sa mort (2015), j’ai pensé que nous allions encore entendre parler du mythe du « grand homme », et qu’il fallait qu’un jour quelqu’un se propose de le déconstruire. Comme les quelques autres ouvrages parus alors ne m’avaient pas satisfait, j’ai fini par

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