La verticale du pouvoir, force et faiblesse de la Russie de Vladimir Poutine

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  • Clémentine Fauconnier

    Clémentine Fauconnier

    ATER à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, rattachée au Centre européen de sociologie et de science politique (CESSP).

« La verticale du pouvoir » : l’expression a fait couler beaucoup d’encre. Elle est devenue rapidement le principal slogan de la politique de Vladimir Poutine. Aussi bien en tant que programme que comme réalité empirique, elle constitue l’un des meilleurs résumés du fonctionnement du système politique russe et de ses ambiguïtés. Évoquée par le président lors de sa toute première adresse à l’Assemblée, le 8 juillet 2000, elle a visé tout d’abord la mise sous contrôle des élites régionales, puis, par extension, du personnel politique, voire de la société dans son ensemble. Sa mise en place a accompagné l’instauration d’une forme d’autoritarisme renouvelé, qui s’accommode d’une Constitution formellement pluraliste et d’échéances électorales régulières. Mais la volonté de refonder un système sur la prééminence de l’exécutif central est également entrée en tension avec des logiques de fragmentation déjà présentes, produisant

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