La ruée vers l’Afrique : quel impact sur les processus démocratiques ?

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  • Anne-Cécile Robert

    Anne-Cécile Robert

    Directrice adjointe du Monde diplomatique.

La conférence de Berlin en 1885 fait souvent office de symbole de ce qui fut une première « ruée » vers le continent africain, celle des puissances européennes qui se le partagèrent en zones d’influence et en colonies. La compétition féroce que se livrèrent les deux blocs durant la guerre froide en fut une deuxième : Washington et Moscou utilisèrent tous les leviers de pouvoir – militaire, économique, culturel, etc. – pour maintenir des pays ou des régions sous leur coupe pendant plusieurs décennies. Nous assisterions, depuis le début du millénaire, à une troisième ruée : celle-ci suivrait l’expansion de la mondialisation économique et financière et se traduirait par l’irruption de nouveaux acteurs étatiques et paraétatiques – notamment asiatiques, mais pas seulement – attirés à leur tour par les gigantesques gisements de matières premières dont regorge l’Afrique (30 % des réserves mondiales).Cette troisième ruée,

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