La relocalisation sans la déglobalisation

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  • Cyrille P. Coutansais

    Cyrille P. Coutansais

Relocalisation, démondialisation, « slowbalisation », etc. : le made in local est dans l’air du temps, au point même qu’est annoncée la fin de la mondialisation. Prophétie sans doute excessive et, pour tout dire, peu souhaitable : la mondialisation, si elle a sa face sombre, ne se limite pas à cela. Elle est aussi circulation des savoirs, des connaissances et a permis à ce titre la mise au point en un temps record de vaccins contre le SARS-CoV-2 : comment imaginer en effet, dans un monde sans mondialisation, des chercheurs originaires de Turquie créant une start-up en Allemagne et développant une solution à base d’ARN messager en partenariat avec une multinationale états-unienne ? Elle est encore développement de services à l’échelle du globe qui vont donner accès à de nouvelles destinations comme à de nouveaux produits : les expansions fulgurantes du quinoa, du boulgour, de différentes variétés de riz dans les habitudes alimentaires des pays dév

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