La régulation globale du sport international : les organisations sportives internationales sont-elles un sujet de diplomatie ? / Entretien avec Jean-Loup Chappelet

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  • Jean-Loup Chappelet

    Jean-Loup Chappelet

    Professeur honoraire de l’université de Lausanne (Suisse).

La Revue internationale et stratégique – Comment caractériser l’histoire des relations entre les organisations sportives internationales, les États et les organisations intergouvernementales ?Jean-Loup Chappelet – Ces relations ont été très limitées jusqu’à la présidence du Comité international olympique (CIO) de Juan Antonio Samaranch, à partir de 1980. Dans les années 1970, période des boycotts des Jeux olympiques, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) se voyait même en concurrence avec les organisations sportives internationales après l’adoption de sa Charte internationale de l’éducation physique et du sport, en 1978. Certes, Pierre de Coubertin avait déjà des contacts avec l’Organisation internationale du travail (OIT) à Genève, mais c’est à partir d’accords assez vagues avec l’Unesco, puis avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ou encore avec l’Organisation mondiale de la pro

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