La protection de la couche d’ozone : une réussite diplomatique, un prisme pour analyser les échecs de la gouvernance climatique

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  • Régis Briday

    Régis Briday

    Historien, ATER au Cnam (Paris).

Quelles représentations le grand public associe-t-il aujourd’hui à la destruction de la couche d’ozone ? En réponse à cette question, gageons que des contrastes apparaîtraient entre pays mais que des images communes se dégageraient : les iconiques modélisations numériques du « trou de la couche d’ozone » de la National Aeronautics and Space Administration (NASA) et leurs avatars ; une étiquette « préserve la couche d’ozone », « CFC free », etc., sur une bombe aérosol ou un réfrigérateur ; une personnalité politique ou scientifique à la télévision ; la promotion de la crème solaire et la diffusion d’un indice UV à la météo faisant le lien avec la raréfaction de l’ozone stratosphérique. La couche d’ozone serait aujourd’hui sur la voie de la guérison. Dans leur dixième et dernier rapport, les experts du Groupe d’évaluation scientifique sur la destruction de l’ozone mandatés par l’Organis

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