La production d’expertise et de normes comme vecteurs de la politique étrangère chinoise / Martina Bassan

16 min. de lecture

  • Martina Bassan

    Martina Bassan

    Docteure en science politique et relations internationales, Centre de recherches internationales (CERI) – Sciences Po.

Dans un article publié en 2010, Thierry Kellner et Thomas Bondiguel affirmaient que « peu de personnes, aussi bien en dehors de la Chine que dans le pays lui-même, ont réalisé à quel point la diplomatie formelle et les think tanks ont pénétré les structures de la diplomatie chinoise. » [1] En effet, bien que les premières réflexions sur l’expertise professionnelle en Chine remontent au milieu des années 1980 [2], la contribution de la communauté des spécialistes chinois à la politique étrangère et aux transformations de la diplomatie du pays n’est devenue l’objet de recherches et d’études qu’au cours de la dernière décennie [3]. La réflexion académique sur la participation croissante des acteurs non étatiques au processus de politique étrangère a, depuis, favorisé des tentatives de renouvellement du cadre théorique d’analyse du processus décisionnel, voire conduit à l’utilisation de nouvelles notions dans l’approche de ces recherche

Cet article est réservé aux abonné·e·s

Abonnez-vous à la RIS

Porem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Etiam eu turpis molestie, dictum est a, mattis tellus. Sed dignissim, metus nec fringilla dorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit.

CAIRN.info