La liaison ferroviaire Chine-Kirghizstan-Ouzbékistan : un tortueux chemin

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  • Sijie Ren

    Sijie Ren

    Candidate à la maîtrise en Études internationales à l’École supérieure d’études internationales (ESEI) de l’Université Laval (Québec).

  • Frédéric Lasserre

    Frédéric Lasserre

    Directeur du Conseil québécois d’Études géopolitiques, Département de géographie, Université Laval.

Pensé comme un nouveau passage méridional du pont terrestre eurasiatique, le chemin de fer Chine-Kirghizstan-Ouzbékistan traverserait le Kirghizstan et relierait les villes de Kashgar, dans l’Ouest de la province du Xinjiang, et d’Andijan, dans l’Est de l’Ouzbékistan. Il poursuivrait par le Turkménistan vers l’Iran, et au-delà vers la Turquie, jusqu’à l’Europe. Cette ligne pourrait ainsi représenter l’un des itinéraires ferroviaires les plus courts entre la Chine et les pays d’Europe et du Moyen-Orient. Bien qu’elle ait été conçue il y a une vingtaine d’années, cette liaison ferroviaire demeure au stade de projet. Outre le Transsibérien, actif depuis 1916, d’autres connexions ont été finalisées, avec notamment l’interconnexion du réseau chinois avec le Kazakhstan à Alashankou en 1991, puis à Khorgos en 2013. L’idée du projet est née en 1996 et a débouché, dès 1997, sur la signature d’un protocole d’entente entre la Chine, le Kirg

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