La Chine, nouveau laboratoire écologique mondial ?/Par Emmanuel Hache

19 min. de lecture

Premier consommateur mondial d’énergie, la Chine est devenue le premier émetteur de gaz à effet de serre (GES) dès 2005 et représentait, en 2016, près de 28 % des émissions mondiales, devant les États-Unis (15 %) et l’Union européenne (UE, 11 %). En outre, le pays traverse une crise environnementale globale majeure, dans une étape inédite de rééquilibrage de sa croissance économique. Fin 2015, le troisième rapport national d’évaluation du changement climatique [1] (China’s Third National Assessment Report on Climate Change) montrait l’extrême vulnérabilité de la Chine en la matière : une hausse moyenne des températures observées en Chine comprise entre 0,9 °C et 1,5 °C, supérieure à la moyenne internationale (0,85 °C) ; une exposition accentuée au risque d’élévation du niveau de la mer, alors que plus de 550 millions de personnes sont concentrées sur le littoral et une multiplication des phénomènes météorologiques accrus (sécheress

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