Justice pénale internationale : genèse d’une idée, jeunesse d’une institution

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En 2019, la Cour pénale internationale (CPI) s’est distinguée par deux décisions qui ont soulevé de nombreuses critiques, rouvrant une nouvelle fois le débat sur son efficacité et l’effectivité de son travail. Le 15 janvier 2019, la Chambre de première instance I de la CPI a acquitté Laurent Gbagbo, ancien président de la République de Côte d’Ivoire, et Charles Blé Goudé, ancien ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, de la charge de crimes contre l’humanité qui auraient été perpétrés dans le pays entre 2010 et 2011 [1]. Le 12 avril 2019, les juges de la CPI décidaient de ne pas autoriser l’ouverture d’une enquête pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité présumés perpétrés en Afghanistan, demandée par la procureure de la CPI, Fatou Bensouda, qui entendait, entre autres, investiguer sur les possibles exactions commises par des soldats états-uniens. Cette décision, saluée par l’administration Trum

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