Inadéquation des mécanismes internationaux pour l’environnement : peut-on en finir avec la déforestation grâce à la compensation carbone ?

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  • Alain Karsenty

    Alain Karsenty

    Économiste, chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad).

Depuis la fin des années 1990 et les premiers pas de la mise en place de mécanismes internationaux d’échange de permis d’émission de dioxyde de carbone (CO2), la question des forêts a constitué l’un des points les plus délicats des négociations sur le climat. Le mécanisme de développement propre (MDP), qui a vu le jour au début des années 2000, visait à réduire les coûts de réduction des émissions. Le principe était de compenser les émissions des entreprises des pays industrialisés signataires du protocole de Kyoto (1997) par la réalisation de projets dans les pays en développement, là où les coûts marginaux de réduction des émissions sont plus faibles. Cependant, une difficulté concernait les forêts : la non-permanence du carbone stocké – alors que dans le secteur de l’énergie, les émissions évitées sont considérées comme « permanentes ». Le CO2 est une molécule stable. C’est l’absorption par un « puit

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