Failles et mouvements tectoniques dans le financement des droits des femmes et de l’égalité

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  • Sophie Pouget

    Sophie Pouget

    Déléguée générale de la Fondation RAJA-Danièle Marcovici.

Dans un contexte de réduction des dépenses publiques et de cristallisation des enjeux démocratiques, le financement privé des droits des femmes et de l’égalité de genre joue un rôle d’importance. Les financements publics internationaux et nationaux en faveur des femmes et des filles sont à la baisse. Ainsi, alors que l’aide publique au développement (APD) représente la première source de financements français en faveur des droits des femmes, la coupe de 13 % du budget 2024 de la solidarité internationale – soit 742 millions d’euros – implique une remise en cause de nombreux projets consacrés à la lutte contre les inégalités de genre. À l’échelle nationale, le budget du ministère délégué chargé de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations vient d’être réduit de 10 % – par le biais d’une diminution des crédits à hauteur de 7 millions d’euros.Les financements publics se fragilisant, les actions

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