Entre promesse prométhéenne et préservation de la nature : le cas de la géo-ingénierie du climat

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  • Élise Doumergue

    Élise Doumergue

    Étudiante en master de Relations internationales à l’Université d’Oxford, ancienne assistante de recherche à l’IRIS.

  • Sofia Kabbej

    Sofia Kabbej

    étudie l’approche française de la sécurité climatique, en lien avec la modernité politique, et plus particulièrement les questions de souveraineté, dans le cadre du doctorat qu’elle réalise au sein de l’école de sciences politiques et de relations internationales de l’Université du Queensland (Australie).

Alors que les hypothèses induites par les trajectoires d’émissions de gaz à effet de serre (GES) et de hausse des températures sont pessimistes, l’idée de recourir à des méthodes de modification du climat pour préserver la nature – maintenir le bon fonctionnement du système Terre et des éléments qui le composent et / ou en corriger d’éventuelles dégradations, dans l’objectif in fine de préserver les conditions de vie humaine – gagne en visibilité, voire en crédibilité. Dès lors, la géo-ingénierie et les promesses technoscientifiques qui l’accompagnent séduisent les plus prométhéens – qui se caractérisent par une foi dans la condition humaine –, renforçant la perception d’une capacité de contrôle du fonctionnement du système climatique, et du système Terre dans son ensemble. Or les manifestations tangibles de l’impact néfaste des activités humaines sur l’environnement naturel, notamment du fait d’un recours toujours plus important

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