Du moment unipolaire au rattrapage chinois, quel ordre international ?

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Les années qui suivirent la fin de la guerre froide furent celles d’une glorification souvent excessive des valeurs occidentales, alors confondues avec le processus de mondialisation. L’Occident eut à cœur de les propager, profitant d’un rapport de force avantageux et surtout de l’absence de compétiteur. Les années 1990 furent ainsi celles des espoirs fondés sur la démocratisation des sociétés, de l’extension du consensus de Washington et d’une culture d’arbitrage des différends sur la base des valeurs portées par l’Occident, privilégiant notamment la sécurité humaine et le droit d’ingérence, véritable promesse de protection aux persécutés à l’intérieur même de régimes autoritaires. Les États-Unis furent le principal acteur de ce « nouvel ordre mondial », tel qu’énoncé par le président George Bush à l’occasion de la fin de la guerre du Golfe, en mars 1991. L’Amérique était au centre du monde et devenait « l’empire du Milieu

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