Donald Trump, ou la masculinité hégémonique au pouvoir

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  • Marie-Cécile Naves

    Marie-Cécile Naves

    Directrice de recherche à l’IRIS, directrice de l’Observatoire Genre et géopolitique

La – première – présidence de Donald Trump s’achève avec, à tous points de vue, une impression de saturation. Trop de mensonges, de volte-face, d’insultes. Cette surenchère rhétorique, destinée à capter l’attention des observatrices et observateurs, participe d’un style politique décomplexé et accompagne un agenda marqué par un principe de domination. Le programme trumpiste a bien été celui d’une « prédation » sur l’environnement, les minorités ethniques et sexuelles, les femmes, mais aussi les opposantes et opposants politiques, les institutions, les médias, les cadres traditionnels de coopération internationale, la stratégie d’intimidation et d’intransigeance – « America First » – visant à pallier l’absence de politique claire et cohérente. Il s’agit d’être « avec » D. Trump ou « contre » D. Trump, au sein d’une démocratie qu’il s’est efforcé de rendre plébiscitaire. Au-delà de ses aspects parfois grotesques

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