Au temps des routes de la soie./Par Barthélemy Courmont

9 min. de lecture

Il est désormais impossible d’y échapper. Si l’étendue des projets chinois contenus dans l’Initiative de la ceinture et de la route (Belt and Road Initiative, BRI), plus connue sous l’appellation de « nouvelles routes de la soie », demeure encore en chantier et que celle-ci produira des effets inégaux selon les régions, son analyse s’est, sans surprise, imposée comme le principal sujet des relations internationales contemporaines. Cela tient en partie à la stratégie offensive de la Chine, qui souhaite communiquer sur le plus important projet d’investissements de l’histoire de l’humanité. Mais ce sont aussi les pays récipiendaires de ces investissements qui, légitimement, s’interrogent sur cette consécration de la puissance chinoise.C’est en 2013, depuis le Kazakhstan, que Xi Jinping a pour la première fois exprimé la volonté de la Chine d’investir massivement dans les infrastructures à l’échelle planétaire. Mais c’est en réalité depuis

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