Réflexion stratégique sur les défenses antimissiles de territoire

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Cinq Etats, cinq puissances nucléaires développant des programmes de défense antimissiles balistiques : cette étude a été l’occasion pour l’IRIS de se livrer à un vaste tour d’horizon géopolitique et stratégique.

La problématique américaine (I) a été traitée dans ses grandes lignes comme convenu avec le comité de pilotage. Bien connue, elle n’a pas présenté de difficultés.

La difficulté s’annonçait plus grande en ce qui concerne les dossiers d’Israël (II), de la Russie (III), de la Chine (IV) et de l’Inde (V). Cette dernière, qui mérite en la circonstance sa réputation de « plus grande démocratie du monde », n’a en définitive suscité aucun problème compte tenu d’une vraie transparence de l’information, hormis sur la question des investissements consentis. En revanche il a été difficile pour l’IRIS de réunir certains éléments d’information sur les autres Etats.

L’attaché de défense israélien à Paris n’a jamais pris la peine de répondre à nos multiples sollicitations. Les services de l’armée israélienne et la plupart des industriels, estimant qu’ils avaient déjà communiqué toutes les données nécessaires lors de deux récentes visites du SGDSN et de la DAS, n’ont pas estimé pertinent de nous recevoir. Les militaires russes, par tradition, ne communiquent qu’avec réticence, y compris avec leurs homologues français de la mission de défense à Moscou. Les industriels, qui ont longtemps partagé ce culte du secret s’ouvrent peu à peu mais sont encore loin de se montrer aussi accessibles que leurs collègues occidentaux. Ces vestiges du culte du secret soviétiques sont toutefois sans aucune commune mesure avec la paranoïa dont sont coutumières les autorités chinoises…

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