Quel est l’enseignement du 2e volet du 5ème rapport du groupe intergouvernemental d’experts de l’ONU sur l’évolution du climat (GIEC) ?

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  • Bettina Laville

    Bettina Laville

    Conseiller d’Etat

La deuxième partie du rapport du GIEC qui, après les informations de septembre 2013, précisait le caractère inéluctable du réchauffement climatique, en décrit les impacts, avec une cartographie très détaillée sur ceux concernant les espèces, les océans et l’économie.

Ce qui est d’abord frappant, c’est que le GIEC a recensé l’actualité de ces impacts « sur tous les continents et dans les océans », essentiellement sur les systèmes naturels, qui modifient les systèmes hydrauliques, bouleversent la production alimentaire (blé et maïs), influencent les migrations de nombreuses espèces marines et terrestres. A force de dire que le réchauffement aura des conséquences dans l’avenir, nous y sommes dans cet avenir dont les scientifiques nous parlent depuis les années 60, les responsables environnementaux depuis la Conférence de La Haye… L’avenir est avéré.

Le GIEC insiste également sur l’accroissement des risques et sur la probabilité d’impacts graves, étendus et irréversibles de l’intensification du réchauffement climatique. S’il affirme que nous pouvons encore contenir le réchauffement à 2 degrés, il dresse des perspectives sombres sur l’avenir dans le cas où nous atteindrions, au XXIème siècle, une augmentation plus forte de la température…