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Depuis une trentaine d’années, les références au pardon n’ont cessé de se multiplier sur la scène internationale. Notion religieuse et morale, elle a fait irruption dans le champ politique comme instrument de gestion des sorties de conflit et comme réponse possible pour mettre un terme aux effets des violences collectives de grande ampleur. La logique du pardon participerait ainsi au processus de réconciliation au sein de sociétés ayant subi des crimes de masse, des violences d’État ou des situations de guerres civiles.
Pourtant, comme le montrent les différents exemples étudiés dans ce numéro, le recours au pardon ne saurait être considéré comme la solution miracle. En effet, la référence à ce concept et l’ingénierie institutionnelle mise en place pour satisfaire les demandes de vérité, de reconnaissance ou de réparation ne sont pas sans poser un certain nombre de questions. Le pardon peut-il être un acte collectif? Son usage répété n’entraînerait-il pas sa banalisation? Les mécanismes de justice transitionnelle qui ont vu le jour ces dernières années, sur le modèle de la commission Vérité et Réconciliation en Afrique du Sud, permettent-ils réellement de rendre justice? Peut-on pardonner l’irréparable ?

 

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