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Dans le moment présent de la mondialisation libérale, le poids du capitalisme financiarisé et des multinationales, la multiplication des niveaux de décision supra ou infranationaux, la prolifération des acteurs armés non étatiques induisent de nombreuses interrogations concernant le rôle des États et le concept de nation. Les « pertes de souveraineté » des États favorisent ainsi maints commentaires sur la fin des frontières et des États-nations. Or, si le cadre de définition des États s’est éventuellement modifié, ces derniers ne sont pas pour autant effacés par la globalisation marchande. En dépit des critiques dont il est fréquemment l’objet, l’État reste un facteur structurant du cours des relations internationales. Produit de longs processus historiques, il demeure le modèle de l’immense majorité des formes d’organisation sociale. En outre, l’État-nation constitue encore un cadre de résistance, tant à la domination du capitalisme néolibéral qu’à la décomposition vindicative des appartenances étriquées. Dès lors importe-t-il d’interroger le sens des constructions politiques nationales classiques et des formes de luttes nationale(iste)s au XXIe siècle.

 

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