L’arrivée au pouvoir du Hamas en Palestine et la victoire de Kadima en Israël ont considérablement modifié la donne politique au Proche-Orient. Dans ce nouveau contexte et face aux échecs répétés du processus de paix, l’instauration de la paix est-elle toujours possible ?
La suspension des aides financières européennes et américaines déstabilise l’Autorité palestinienne et accentue la crise économique. Et pourtant, l’amélioration de la situation économique dans les Territoires palestiniens est essentielle pour que naisse un État palestinien politiquement viable et qu’un règlement durable du conflit soit trouvé.
Si on ne fera pas plier les Palestiniens « en les affamant », les attentats terroristes ne réussiront pas non plus à faire plier les Israéliens. La seule issue possible est une paix négociée, juste et globale, qui ne devra exprimer la défaite ni de l’un ni de l’autre.
Le conflit israélo-palestinien, qui suscite de vifs débats au sein de la société française, est devenu d’une importance géostratégique majeure pour le monde. La communauté internationale dans son ensemble est concernée, et elle doit montrer une réelle volonté politique de favoriser le dialogue. Le projet de paix ne pourra s’établir qu’avec l’intervention active de l’Europe et de la France, qui doivent tenter de relancer le processus de paix par la détermination de leur action et de leur mobilisation.

Des universitaires et des parlementaires français, mais aussi des représentants israéliens et palestiniens apportent ici un éclairage sur les perspectives de paix pour la région.