C’est le retour à Paris après des Jeux à Rio réussis et festifs. Beaux succès de nos championnes et champions, succès également du club France où la convivialité n’est jamais démentie. L’épreuve la plus difficile a été les transports : pas toujours évident d’aller d’une compétition à une autre… On arrive à l’aéroport et là, c’est le choc. Tout le monde repartait chez lui. En même temps. Tout le monde aux JO, c’est la planète entière. C’était la foule d’une évacuation d’une ville assiégée qui va tomber aux mains de forces ennemies, mais sans le drame et dans la bonne humeur. Des queues interminables partout, qu’il s’agisse de s’enregistrer ou de passer la sécurité mais un bordel joyeux à la brésilienne. Les tarmacs débordent d’avions, l’aéroport de passagers.

Il y a tellement de monde qu’on ne peut avancer. On passe les contrôles de sécurité de la façon la plus décontractée possible. Ceux qui voulaient respecter les règles, qu’ils soient agents de sécurité ou passagers, y ont très vite renoncé et les valises passaient, les unes après les autres, sans qu’il soit question d’en retirer ordinateurs ou autres produits liquides. Bien sûr, aucun passager ne retirait ni veste ni ceinture. Tout ceci contrastait avec les dispositifs policiers en ville et les stricts contrôles pour accéder aux compétitions.

Ça sonnait sous tous les portiques mais tout le monde s’en foutait royalement et se marrait . Je pense que si on avait respecté les règles, on serait resté 24 heures de plus dans l’aéroport. J’ai rarement vu une cohue aussi joyeuse et rigolarde, et il n’y eut, heureusement, aucun incident à déplorer.  Mais quel capharnaüm !!

Article publié par Olbia Conseil.