Mandat d’arrêt CPI contre Netanyahou : un tournant historique ?

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La Cour pénale internationale (CPI) vient de franchir un cap inédit : des mandats d’arrêt ont été émis contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, le ministre de la Défense Yoav Gallant, ainsi que l’un des responsables du Hamas, Mohammed Deif pour crimes de guerre et contre l’humanité dans le contexte des attentats du 7 octobre et de la guerre à Gaza. Si cet événement ne change pas la dynamique militaire sur le terrain, il marque un tournant. Il soulève de nombreuses questions : les dirigeants israéliens verront-ils leur liberté de mouvement restreinte ? Les pays occidentaux, alliés d’Israël, respecteront-ils les normes internationales ou privilégieront-ils leur alliance avec l’État hébreu ? Quelles seront les conséquences sur les équilibres internationaux, et sur la crédibilité des grandes puissances ? Pour la première fois, la CPI cible des responsables d’un État considéré comme une démocratie occidentale, une décision qui divise : certains saluent une avancée pour la justice internationale, d’autres dénoncent un acte « antisémite ». Que va dire la France ? Et l’Allemagne, tiraillée entre son attachement à Israël et son engagement envers le droit international ?