La stratégie des États-Unis dans la géopolitique des métaux critiques

  • Emmanuel Hache

    Emmanuel Hache

    Directeur de recherche à l’IRIS

  • Pierre Laboué

    Pierre Laboué

    Ancien chercheur à l’IRIS

  • Thomas Lapi

    Thomas Lapi

    Assistant de recherche à l’IRIS

  • Rim Al Amir

    Rim Al Amir

    Assistante de recherche à l’IRIS

  • David Amsellem

    David Amsellem

    Co-fondateur de Cassini Conseil.

Ce rapport se concentre sur la stratégie des Etats-Unis dans la géopolitique mondiale des métaux, avec un focus sur l’amont de la chaîne de valeur, de l’extraction des minerais métallifères jusqu’aux produits primaires en passant par la transformation des produits intermédiaires. La production de produits secondaires, à travers le recyclage, est abordée. La production de produits semi-finis et finis ne sont pas inclus dans le périmètre.

Le périmètre de cette étude porte plus particulièrement sur les métaux clé de la transition énergétique, dont la sécurité des approvisionnements est au coeur de la géoéconomie des nouvelles technologies bas carbone. L’Agence internationale de l’énergie (AIE) en identifie neuf : le cuivre, le cobalt, le nickel, le lithium, les terres rares, le chrome, le zinc, les platinoïdes et l’aluminium.

Des études de cas plus détaillées sont présentés pour trois de ces métaux : l’aluminium, le cuivre et le nickel. Moins médiatisés que les terres rares, le lithium ou le cobalt, ils sont pourtant tout aussi stratégiques : l’aluminium est le « métal roi du monde moderne », le cuivre est l’un des métaux jugés les plus critiques par de nombreux chercheurs ou instituts de recherche et le nickel est surnommé « le métal du diable » pour la forte volatilité de son prix…