Impacts du changement climatique sur les flux migratoires à l’horizon 2030

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  • Bastien Alex

    Bastien Alex

    Ancien.ne chercheur.se à l'IRIS

  • François Gemenne

    François Gemenne

    Chercheur du FNRS à l’Université de Liège, enseignant à Sciences Po et à IRIS Sup’, co-directeur de l’Observatoire Climat et Défense à l’IRIS

Dans le débat sur le changement climatique, les réfugiés climatiques tiennent souvent le rôle des premières victimes : l’incarnation du visage humain du réchauffement global. Au cours des dernières années, les premiers cas de déplacements ont reçu un large écho dans les médias : c’est le cas de l’atoll de Tuvalu, dans l’océan Pacifique Sud, menacé par la montée des eaux, ou du village de Newtok, à la pointe de l’Alaska, qui repose sur un pergélisol dont la fonte s’accélère continuellement.

Les migrations liées à l’environnement sont pourtant loin d’être un phénomène nouveau : depuis l’Antiquité, de très nombreux récits relatent des déplacements et des exodes. Des désastres comme le tremblement de terre qui détruisit Lisbonne en 1755, ou le grand incendie qui ravagea Londres en 1666, provoquèrent d’importants flux de réfugiés. Ces mouvements de population n’étaient d’ailleurs pas uniquement le fruit de catastrophes naturelles ; des dégradations de l’environnement, souvent combinées à d’autres facteurs, ont de tout temps poussé les populations à quitter leurs lieux de vie pour des milieux plus cléments…

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