Comme souvent, l’Union européenne a réagi avec retard et maladresse dans le premier temps de la crise du Covid-19, les Etats se sont divisés, voire opposés mais tous ont toutefois pris conscience que ne pas agir de concert pouvait mettre en péril l’intégration européenne donc coûter très cher à tous. C’est bien ce qu’a exprimé la Chancelière allemande dans son discours commun avec le Président Macron le 8 mai dernier. Il n’y était aucunement question de solidarité mais bien d’intérêts communs et face aux risques et périls, les propositions devaient être innovantes et conséquentes.

En tant que telles, elles le furent ouvrant la voie à une augmentation notable de la dette mais aussi du budget mis à disposition de la Commission européenne, à des transferts financiers entre les pays et les régions européennes donc à une nouvelle étape de l’intégration européenne. En parallèle, la Banque centrale a également annoncé des mesures clés mais le débat d’experts qui s’est ouvert sur la dette, entre dette perpétuelle ou effacement pur et simple, laisse à penser que la politique monétaire européenne pourrait encore surprendre dans les semaines qui viennent.

Cette visioconférence propose de décrypter et d’échanger sur ces initiatives qui constituent un « Policy mix » inédit. Quels enjeux ? Quelles conséquences ?

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Intervenant(e)s

  • Jézabel Couppey-Soubeyran

    Jézabel Couppey-Soubeyran

    Economiste, maîtresse de conférences à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et conseillère éditoriale au CEPII

  • Pierre Jaillet

    Pierre Jaillet

    Chercheur associé à l’IRIS

  • Pascale Joannin

    Pascale Joannin

    Directrice générale de la Fondation Robert Schuman

  • Sébastien Maillard

    Sébastien Maillard

    Directeur de l’Institut Jacques Delors

  • Sylvie Matelly

    Modération

    Sylvie Matelly

    Ancien.ne chercheur.se à l'IRIS